Yves DIMIER

Activité

Yves Dimier est un peintre calligraphe installé dans le village médiéval de Oingt, au coeur du Beaujolais près de Lyon. 
De naissance et de formation occidentale (Beaux-Arts Paris) il adopte les techniques du Sho japonais de manière très personnelle.

Avec sincérité, ses encres créent le lien entre imaginaire et figuratif, en s’inscrivant délibérément dans l’épure, à la recherche du geste parfait.

« J’ai découvert François Cheng par la calligraphie. Il fait partie de mes guides. Lorsqu’il propose à chacun de nous de s’inscrire par ses actes dans le camp de la beauté, je souscris. Je m’en suis même fait ma principale raison de créer. Mon travail est engagé principalement en faveur des femmes ou de la nature.

Dans le travail de la calligraphie il y a d’abord l’intention. Le dessein du calligraphe n’est pas tant de produire l’image. Le calligraphe, ou du moins celui que j’entends, produit une intention. L’image qui apparaît sur le papier est l’expression visible de cette intention. Pour y parvenir on « fait corps » avec ce qu’on veut représenter. La finalité est ici : sentir la beauté, la vigueur, la sérénité, la douceur, la vie du sujet pour amener tout cela dans le geste et le sublimer. La trace qui apparaît sur le papier n’est qu’une conséquence visible. Ce n’est peut-être pas la plus importante. »

Faire sa part

Marc Halévy dit « l’univers est un arbre qui pousse et nous, les hommes, sommes chargés du passage de la fleur vivante au fruit pensant. »  Nous, les artistes, avons cette capacité à percevoir assez tôt les signaux faibles de la conscience collective. Nous avons un devoir d’alerte. Guidés par ces choses qui nous viennent de l’inconscient, nous sommes désignés initiateurs d’office.  Je me sens pleinement investi de mon rôle quand je cherche, jour après jour, par le geste, le mouvement, et toutes les subtilités profondes de cette discipline qu’est la calligraphie orientale, à insuffler l’élan vital, à ma mesure. Les oeuvres qui émergent appartiennent à la dernière couche du présent qui, comme le bois mort d’Halévy, « soutient la vie du cambium d’où sourdent tous les bourgeons de la vie. »

Type de partenariat

Animation avec Sophie Savin de l’atelier calligraphie « L’expérience du trait » dans l’Espace du Rêve